(Blog) ÊTRE LE MIROIR DE SON CHEVAL: SYNCHRONISME INVERSÉ

Dans le texte Développer la confiance chez votre cheval avec le synchronisme dans la série ‘’BÂTIR LA CONFIANCE chez son cheval’’ de même que le texte Approfondir notre communication par le synchronisme et le mimétisme de la série APPROFONDIR NOTRE COMMUNICATION,  j’explique le synchronisme entre le leader et son cheval. Soit que le cheval imite :

  • nos pieds pour dicter les trois allures (pas, trot, galop), la vitesse de ces allures de même que l’arrêt et le recul.
  • la position de nos épaules pour proposer l’allure au cheval (pas, trot, galop).
  • notre respiration pour influencer la vitesse du cheval.
  • la position de nos épaules et par le fait la position de notre “drive line” longitudinale (ligne directrice) de 12-6 hres pour tourner lors des figures tels les carrés, rectangles et slaloms tout comme pour faire une épaule en dedans.
  • la position de notre bassin pour les renvers/travers et les appuyés.

Il en est de même pour le poulain qui imite les pieds de sa mère ou le troupeau qui suit la jument de tête quand il est temps de déguerpir.

Photo : Jument et son poulain de Lindsey Partridge de Harmony Horsemanship en Ontario.

Ne serait-il pas intéressant de penser que parfois c’est l’humain qui serait le miroir de son cheval?                                                              Surtout quand on est à développer sa confiance ainsi que notre partenariat. Nous sommes tellement conditionnés à toujours demander quelque chose à notre cheval qu’il ne nous vient pas souvent à l’idée de l’observer, de l’écouter, de l’attendre afin d’avoir un “senti” sur comment il se sent par rapport à ce qui se passe que ça soit avec nous ou avec l’environnement soit ses pensées, ses émotions, ses inquiétudes.

Que pense mon cheval et comment se sent-il par rapport à ce que nous faisons ou à ce qui se passe maintenant ? Je dis souvent que nous devons apprendre à nous taire pour les écouter, les observer car c’est une excellente façon de les aider à développer leur confiance ainsi que leur connexion avec leur leader.

Matthias Geysen de France amène ses chevaux en Alpage l’été et passe beaucoup de temps à les observer. Il nous dit que nous sommes souvent plus connectés à notre téléphone cellulaire, un livre, la musique, nos amis ou encore les buts à accomplir qu’à notre cheval. Prenons le temps de les observer et les écouter,  nous conseille-t-il.

Photo : Matthias avec ses chevaux en liberté dans les Alpages.

Certes, vous allez me dire, que ce n’est pas offert à tous, ce mode de vie. Bien vrai, toutefois ça nous rappelle que nous pouvons passer plus de temps à les observer quand ils sont au pré ou en liberté dans la carrière. Ceci nous aide à réaliser qu’il existe parfois des situations où c’est à l’humain d’imiter les pieds de son cheval. Certes pas quand il est réactif et qu’il prend le “mors aux dents” car dans ces moments le cheval a besoin d’un leader calme et bien “ancré” qui l’aide à se relaxer. Le leader calme, respire profondément et lentement puis utilise des patrons, des changements de direction, des dégagements de postérieurs, des transitions, des pas de côté afin de l’aider à se calmer afin qu’il puisse reconnecter son corps avec son état mental/émotif apaisé. L’important est de ramener le cheval au calme, votre lente respiration et votre intention (énergie) sont cruciaux dans ces moments-là.

La situation la plus fréquente où l’humain devrait se synchroniser avec son cheval c’est lorsque celui-ci est inquiet, lorsqu’il s’arrête pour regarder, évaluer une situation afin de se rassurer quant à sa sécurité. Ce sont des moments où le leader devrait suivre le rythme de son cheval, demander la RELAXATION et la BAISSE DE L’ENCOLURE par le ‘’toucher de la main’’, la traction sur le licol ou la pression sur la nuque. On ne demande pas au cheval quoi que ce soit tant qu’il n’est pas calme et détendu, tête basse et qu’il ne se sent plus menacé; c’est le concept confort/effort. Le 5e article de la série BÂTIR LA CONFIANCE explique bien ce concept.

Il est important que le leader (comme Lyne sur cette photo ) regarde où son cheval regarde afin de lui démontrer qu’elle comprend son inquiétude d’une part et qu’il regarde lui aussi pour s’assurer que tout est OK. A ce moment l’humain assume le rôle de sentinelle pour son cheval. Le 3e article de la série BÂTIR LA CONFIANCE traite du concept de sentinelle.

Deux expériences vécues avec Indy alors qu’elle était jeune où j’ai eu à inverser le synchronisme et me connecter à elle alors que nous étions en parade. Lors de sa première parade elle s’est arrêtée pour regarder à droite quelque chose qui l’inquiétait ou l’intéressait. J’ai fait de même, rênes lâches et attendu qu’elle reprenne la marche.

Lors de sa deuxième parade, alors qu’elle était le seul cheval monté à côté d’une de mes amies qui marchait avec ses deux chevaux minis qu’Indy connaissait. Quant à un moment donné le camion de pompier avec sirène et gyrophares en action s’est pointé directement derrière nous car le camion qui tirait le char allégorique derrière nous a fait défaut. Indy s’est retournée de 180 degrés, pour regarder ce qui se passait derrière elle. Il ne faut pas oublier que les chevaux en plus sont bâtis en longueur : la queue est loin derrière les yeux. Les copines ont bien ri car elles disaient qu’Indy a fait la parade à reculons. Whew! Elle m’a certes impressionnée, a regardé le tout puis a poursuivi la parade avec le camion de pompier en arrière. Je peux vous dire qu’elle a eu caresses et une friandise pour la remercier du bon comportement.

Lucy Rees, éthologue équin, nous rappelle que dans le troupeau lorsque un cheval est inquiet de la possibilité d’un prédateur au loin, les autres chevaux l’accompagnent et regardent eux aussi dans la même direction. Cette excellente photo prise au Cardinal ranch où Indy a été élevée démontre bien ce fait. 

Mme Rees nous rappelle l’importance d’accompagner le cheval inquiet tout en ne prenant pas panique, tout le contraire c’est au leader à inspirer la confiance et la relaxation à son cheval. Elle nous remémore que nous humains devons agir comme sentinelle afin de diminuer le stress de notre cheval. Elle dit qu’agir calmement dans ces circonstances augmente la confiance que le cheval a en son leader. Dans son livre THE HORSES MIND, elle explique bien ce concept.

Certes chez un cheval d’expérience c’est moins nécessaire car ces chevaux réagissent peu aux divers stimuli. Mais quand on est à développer la confiance de son cheval, ce sont des occasions d’encourager la sécrétion d’endorphine. Si notre cheval bloque ses pieds sur place, là nous devons lui faire bouger les pieds, au pas en faisant divers patrons tels les carrés, rectangles, serpentines, pas de côté le long d’un mur, entrelacement de cônes ou des jeux avec des barres au sol. Ce sont des occasions pour favoriser le focus puis la détente de votre cheval.

J’aime l’expression de Pat Parelli soit les 6 P: PRÉPAREZ, PRÉPAREZ, PRÉPAREZ ET VOUS PRÉVIENDREZ UNE PIÈTRE PERFORMANCE.

Et que dire du cheval qui est curieux, intéressé à ce qui se passe sans pour autant être inquiet ? Pourquoi ne pas lui laisser ce plaisir ?         À nous de le suivre et l’attendre avant de poursuivre notre projet!

Indy au Horse Lovers weekend à Upper Canada Village où pendant 9 ans, elle a été l’ambassadrice de l’équitation éthologique. Elle avait l’unique privilège de se promener dans le village à volonté. Elle est confiante dans ce milieu et surtout curieuse. On explorait toujours le village à pied au début avec une courte longe puis en liberté avec qu’une cordelette autour du cou.

Indy avec Léa, l’oie de mes amis.

Le concept de sentinelle est très important pour évaluer le degré de confiance de son cheval. Plus mon cheval sera confiant moins il y aura d’instances où je devrai inverser le synchronisme. Tant que l’humain est la sentinelle, il y a du travail à faire avec le cheval pour augmenter sa confiance. Quand on aura fait du progrès, l’humain partagera le rôle de sentinelle avec son cheval en marchant vis-à-vis de l’encolure en synchronisme comme co-sentinelles. Puis le leader pourra envoyer le cheval devant lui. Quand le leader est en arrière de son cheval il est en position pour bien évaluer sa confiance et sa relaxation. Si le cheval est bien calme, tête basse certes qu’il peut être monté en confiance à cet endroit car il n’a plus besoin de sa sentinelle. Lorsqu’on travaille ce concept il est très important de bien évaluer l’état de relaxation de son cheval afin de ne pas trop demander et respecter les moments où il est craintif, c’est le synchronisme inversé.

Indy à Horseland passe sur ce mini pont devant moi; je suis en arrière là où je serais si assise en selle et lui ai laissé la décision quant au rythme de croisière, c’est du synchronisme inversé. Indy n’a donc pas eu besoin de moi pour s’y sentir en sécurité; je peux la monter en selle sans souci.

Quelques exemples

  • Lors d’une descente de remorque, le cheval devrait avoir le privilège de regarder où il est afin d’évaluer s’il est en sécurité avant de se sentir prêt à avancer. L’humain se doit de s’arrêter et d’attendre les signes de relaxation de son cheval avant de poursuivre sa route même avec un cheval d’expérience. Ceci demande à l’humain de changer sa façon habituelle de faire laquelle consiste habituellement à se rendre où il doit aller quasi tout de suite dès que le cheval est descendu de la remorque. L’humain se met en avant comme sentinelle et le cheval a souvent peu de temps pour regarder, évaluer le nouvel environnement. Même s’il y est déjà venu à plusieurs reprises, tout n’est pas pareil et il veut s’en assurer. Quand je vais à un endroit où nous sommes déjà allées, tout de suite Indy me dit ce qu’elle en pense : ‘’nous sommes déjà venues ici mais quelque chose a changé ou tout est pareil; je suis OK’’. J’attends toujours qu’elle me donne son consentement avant de poursuivre vers la destination même après ses 220+ voyages en remorque à une cinquantaine d’endroits différents. Nous savons que les chevaux ont une excellente mémoire des lieux qu’ils ont déjà fréquentés tout comme des incidents ou mauvais moments s’il y en a eu.

Indy regarde les chars allégoriques alignés sur la rue de la parade. Puisqu’elle est plutôt confiante je lui ai laissé le rôle de sentinelle. Je ne me suis pas avancée tant qu’elle n’a pas baissé la tête et m’a regardé, donc s’est centrée sur moi afin de savoir quel était le programme.

 

En descendant de la remorque Indy regarde toujours où elle est avant d’avancer, ’’Ah me dit-elle, nous sommes de retour chez nous.’’

Quand le cheval entre dans une nouvelle écurie, un nouveau manège ou carrière tout comme lorsqu’il voit un parcours d’obstacles divers. On lui laisse le temps de regarder et d’évaluer; s’il ne bouge pas c’est à nous de l’accompagner et de lui laisser le temps de s’assurer que tout est OK. Je ne parle évidemment pas de compétition mais du développement de la confiance de notre cheval afin qu’il apprenne éventuellement à évaluer très rapidement la situation et à se fier à son leader. Mieux on aura préparé notre cheval, plus il évaluera rapidement la conjoncture et nous n’aurons plus à procéder ainsi. Comme dit Pat Parelli : PRÉPAREZ, PRÉPAREZ,  PRÉPAREZ et ENCORE PRÉPAREZ!

Avant de passer, en selle, sous ces drapeaux volants sous l’effet du vent je me suis assurée qu’Indy se sente à l’aise. J’ai donc attendu qu’elle regarde et évalue le tout (synchronisme inversé) puis nous avons traversé bien calmement.

 

  • Tout contexte où le cheval devient tendu surtout s’il ne bouge pas ses pieds. On lui laisse le temps d’évaluer la situation avant de lui demander quelque chose car toute son énergie en ce moment est centrée sur son inquiétude et parfois même sa survie. On encourage la relaxation et la reconnexion de la tête avec le corps car un cheval inquiet a le corps ici mais l’esprit ailleurs. Warwick Schiller appelle ça la dissociation: notre but c’est de favoriser la reconnexion du corps avec l’esprit calmé afin d’avoir ultimement la relaxation.
  • Quand en randonnée notre cheval s’arrête pour scruter au loin car il a entendu quelque chose dans le bois, parfois un cheval qui appelle car des cavaliers seuls ont des chevaux qui appellent parfois car ils sont inquiets. Pour ma jument élevée à l’état sauvage pendant 5 ans, ces cris représentent une attaque de prédateur. Indy s’arrête, regarde partout afin de s’assurer qu’elle est en sécurité et repart sans en faire de cas. Un cheval élevé à l’état sauvage a appris à baisser son adrénaline en un instant sinon il serait rapidement fatigué, voire épuisé et deviendrait une proie facile à attaquer par le prochain prédateur. Quand notre cheval scrute l’horizon pour s’assurer qu’il est en sécurité il est important pour nous de l’imiter et de le rassurer que tout est OK. Il est TRÈS IMPORTANT de ne pas utiliser le “négatif” tel “ce n’est pas un ours” car le négatif n’est pas retenu seul le mot : OURS! est compris par votre cheval. GARE À VOUS dans ces circonstances.
  • Il en est de même lorsque notre cheval est curieux par rapport à quelque chose sans pour autant être inquiet. Je pense aux occasions où on rencontre un chevreuil dans le bois lors de nos randonnées. Indy n’est pas inquiète mais curieuse et je lui laisse toujours le temps de regarder à son goût. Parfois le chevreuil est loin et on voit que du mouvement dans le bois. Le cheval sait par l’odorat que ce n’est pas un prédateur. On se doit quand même de lui laisser le temps de bien évaluer.

 Indy s’est arrêtée quand elle a vu un maman chevreuil avec ses jumeaux. Par le temps que je sorte mon téléphone il ne restait qu’un faon visible.

  • Tout comme lors des parades où il y a une multitude de stimuli. Le cheval n’est pas toujours inquiet mais parfois curieux.

 

Dans le développement de la confiance chez notre cheval il est important de leur laisser le temps d’évaluer la situation. Nous les accompagnons en étant la sentinelle et surtout en ne tirant pas sur les rênes ou la longe. Il est aussi important quand on regarde quelque chose avec notre cheval de ne pas utiliser le négatif tel “ce n’est pas dangereux” car le cheval retient dangereux et non le “ce n’est pas’’.

  • Lorsque le cheval arrête, renâcle car un prédateur vient de passer. Cela arrive parfois que je vois un renard ou un coyote passer au loin mais qu’Indy n’avait pas vu. Mais je peux vous dire que lorsqu’on arrive où ce prédateur a passé, elle s’arrête et renâcle (odorat développé chez le cheval, pas autant que le rat mais beaucoup plus que l’humain) et s’assure que tout est OK avant de poursuivre sa route. En vacances avec une copine et nos chevaux pour faire de la randonnée, nous avons vu un ours de l’autre côté du champ de maïs que nous longions. L’année suivante sur cette même piste, Indy s’est arrêtée pour regarder au loin et je dois avouer que je me demandais pourquoi elle arrêtait mais l’ai quand même respectée. Voilà que mon amie me dit ‘’ tu te rappelles Denyse, l’an dernier il y avait un ours là-bas’’. Indy n’avait pas oublié malgré le fait que nous avions fait de nombreuses pistes différentes à ce site. C’est à nous d’accompagner notre cheval par le regard (synchronisme inversé) afin de partager le rôle de sentinelle et sécuriser notre cheval.
  • Il va de même lorsqu’il y a de nouveaux obstacles au site de Horseland ou ailleurs lors de nos sorties. Quand il y a du nouveau Indy s’en aperçoit toujours. Elle est plus curieuse qu’inquiète. Elle s’arrête toutefois pour évaluer les objets avant de poursuivre sa route.

Laissons à notre cheval le temps d’apprivoiser quelque chose de nouveau sans lui demander quoi que ce soit. Certes chez un cheval d’expérience on n’a pas à prendre autant de temps car il a développé sa confiance face à une diversité de stimuli. De plus le cheval d’expérience adopte le rôle de sentinelle autant par curiosité que confiance.

 

Il est intéressant de constater qu’Indy renâclait quand elle a aperçu le chevreuil en plastique. Il ne sentait pas le chevreuil… en effet. Je lui ai donc demandé de ‘’touch-it’’ ce qui lui disait qu’elle était en sécurité. Le 7e article de la série BÂTIR LA CONFIANCE, Comment les patrons aident votre cheval? explique bien le concept de ‘’touches-y’’.

Quand on va chercher un cheval réticent à sortir de son pré, souvent les gens y vont en faisant face ce qui pousse la “drive line” (ligne directrice) latérale ce qui met de la pression sur le cheval au lieu de l’attirer. L’idéal est de faire un arc vers le postérieur pour encourager le désengagement ce qui tourne la tête du cheval vers nous. Souvent le cheval ne désengage pas beaucoup et continue son chemin. À ce moment, Warwick Schiller et d’autres horsemen nous enseignent de se synchroniser au rythme des pas du cheval en baissant notre ‘’chi’’ afin que le cheval nous porte intérêt. Cela attire leur regard, c’est à ce moment que l’on doit reculer un peu ce qui attire le cheval vers nous. On tente de développer un cheval qui désire venir à nous par le synchronisme inversé.

Notre “chi’’, 3e œil comme dit Lyne a beaucoup d’influence sur notre cheval.

  • Quand on travaille le concept de “pure liberté’’ où nous allons au rythme du cheval et non le cheval qui se soumet à notre rythme. Un concept fort intéressant qui nous aide à se recentrer sur notre cheval!  Un article est à venir sur ce sujet très bientôt.
  • Cet été quand je suis retournée à Horseland pour une clinique, notre 7e visite à ce superbe site qui évolue constamment avec de nouveaux défis, Indy a tout de suite remarqué un nouvel obstacle qui n’y était pas le mois précédent, difficile à manquer je dois avouer. Là elle s’est arrêtée, l’a regardé et évalué la solidité du plancher avec un pied, puis un deuxième pied avant de s’y aventurer puis a accepté de le traverser comme sentinelle. Je n’ai jamais poussé, juste attendu, un bon exemple de synchronisme inversé. Je dois avouer que ce n’est pas toujours ce qui est enseigné dans le monde où la relation avec les chevaux est plus  “contrôlante’’.

Dans cet article, je vous ai suggéré des pistes de réflexion afin d’améliorer votre connexion avec votre cheval et ainsi développer un partenariat plus solide.

Il nous faut apprendre à  ATTENDRE,  ATTENDRE ET SURTOUT NE PAS POUSSER! Et comme nous le répètent les horsemen/women RALENTIR! RALENTIR! RALENTIR! 

Jonathan Field, horseman fort réputé de l’ouest canadien nous encourage à ralentir, à ressentir puis écouter notre cheval pas juste notre idée.

Ainsi nous développerons un cheval plus confiant et sécuritaire.

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Cet article est pour moi un des plus importants sur la compréhension de l’inquiétude du cheval, comment vous devez agir dans les circonstances.

Devenez le miroir de votre cheval en utilisant le synchronisme inversé pour l’aider à se recentrer.

Passionnément cheval 🐎❤️

Lyne xxx 🤠

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Pour plus d’informations sur des exercices qui vous permettront de mieux gérer l’attention de votre cheval et de le connecter sur vous  cliquez ici 

 

 

Denyse Rousselet

Denyse Rousselet

Denyse Rousselet, cavalière du Québec depuis 35 ans, a eu l’immense privilège depuis une douzaine d’années de voyager à la rencontre de nombreux horsemen/horsewomen fort reconnus pour leurs compétences en horsemanship tout en étant aussi réputés pour leurs performances exceptionnelles avec leurs chevaux. Plusieurs stages en France, Italie, Costa Rica, USA, Ontario et Colombie Britannique totalisant environ un an, lui ont inculqué des notions, concepts et stratégies pas fréquemment enseignés dans nos milieux équestres. Ce cheminement a amené Denyse à être reconnue par ses conférences et cliniques sur le développement d’un bon cheval de randonnée ainsi que des diverses stratégies afin de développer un cheval confiant, sécuritaire et bon partenaire.

Je m’appelle Lyne Laforme

Entraîneure et coach professionnelle en éducation

Lyne Laforme - Coach éducation cheval

 Depuis 1980, j’aide les cavalières et cavaliers à entraîner leurs chevaux pour établir une relation harmonieuse avec leur cheval et à devenir le centre de son univers.

Je suis aussi l’auteure du “Manuel d’équitation Western – Un plaisir partagé” vendu à plus de 10 000 exemplaires et disponible sur Amazon.

En 2013, j’ai reçu la médaille du Jubilé de la Reine Élisabeth II pour ma contribution significative apportée au développement des programmes d’enseignement et d’entraînement en sport équestre au Canada et en Europe.

Aujourd’hui, je veux transmettre les connaissances que j’ai acquises avec l’expérience et les centaines de cavalières et cavaliers que j’ai pu rencontrer.