(Blog) COMMUNICATION vs CONTRÔLE avec votre cheval

COMMUNICATION vs CONTRÔLE avec votre cheval

Leader versus Patron

Cet article fait suite au 9e article de la série sur le PARTENARIAT soit Le LEADERSHIP : SAVOIR ÊTRE! Je vous conseille fortement de relire ce texte avant de poursuivre votre lecture car je ne reprendrai pas les concepts décrits.

La poursuite de notre développement de leader nous amène à plusieurs réflexions. Une qui vient souvent à notre attention est que le bon leader doit être ferme avec son cheval de sorte qu’il lui indique les balises afin que son cheval se comporte poliment et adéquatement.

Buch Brannaman nous rappelle que la discipline ce n’est pas mauvais car c’est ce qui nous sépare de ce qu’il appelle le ‘’chaos’’ et l’anarchie. La discipline est le précurseur du bon comportement chez notre cheval et cela ne vient pas suite à un mauvais comportement de la part de notre cheval. Tout le contraire, la discipline implique que les balises sont claires dès le départ pour le cheval. Buch nous dit ‘’ les gens qui associent discipline avec punition ne sont pas OK car avec la discipline, la punition n’est pas nécessaire. Le cheval répond bien aux demandes subtiles de son leader et tout se fait dans le calme.

Tout comme Amy Skinner, Andy Booth , Lyne et plusieurs autres qui nous rappellent que de mettre des limites n’est pas quelque chose de négatif, tout le contraire.  Quand on dit ‘’non’’ dit Andy c’est souvent pour éviter le désordre, la désorganisation. Mettre des limites c’est de montrer à son cheval où se situe le CALME et la PAIX. Chaque limite doit être accompagnée de directive claires, soit quoi faire et non pas quoi ne pas faire. Les chevaux apprécient la clarté et la paix selon ces auteurs. C’est donc dans le relâchement que le cheval trouve cette paix.

Comme Lyne l’enseigne une bonne éducation permet d’installer les bases nécessaires à une bonne relation 

Photo : Mettre des limites à notre cheval n’a rien à voir avec le respect du cheval mais plutôt avoir un cheval éduquer afin d’être en sécurité.

Lyne nous rappelle souvent qu’éduquer dès le départ notre cheval prévient bien des heures de rééducation.

Le livre qui m’a le plus influencé dans cette ligne de pensée est A JOURNEY TO SOFTNESS: A research of FEEL and CONNECTION with our horse de Mark Rashid, horseman américain fort réputé. J’ai lu tous ses livres et l’ai vu quelques fois en conférences. Il nous explique clairement que la douceur dans le ‘’SENTI’’ vient de notre intérieur et se transmet par notre main. Quand il parle de douceur, il parle de douceur de la personne et pas seulement de la main. Il nous enseigne que la douceur ne commence pas après que nous avons pris contact avec la longe ou les rênes mais bien avant. Pour lui, ça se reflète dans notre quotidien et qu’une fois que nous l’avons acquise, ne serait-ce que peu, c’est un chemin de non-retour.

Steve Halfpenny dans son livre SOFT FEEL AND LIGHT HORSES nous incite non seulement à avoir des mains légères mais de donner à nos chevaux des indices légers afin de développer des chevaux légers et agréables à manipuler.

Des horsemen/women parmi d’autres qui poursuivent cette ligne de pensée sont Fawn Anderson de Classical Natural Vaquero aux USA, Lockie Philips d’Espagne, Josh Nichols de l’ouest canadien, Nikky Robert de Blackjack Horsemanship au Québec, Andrea Wady de Grande-Bretagne et Yvet Blokesch de Feather Light Horsemanship des Pays Bas pour en nommer que quelques-uns.

M. Nichols nous rappelle que résister à la pression est tout à fait naturel pour un cheval et que céder à la pression est TOUT SAUF NORMAL pour un cheval. Leur instinct naturel est d’éviter la pression et nous leur enseignons à se fier suffisamment à nous pour se détendre et aller contre leur instinct naturel. C’est une RÉUSSITE MONUMENTALE et M. Nichols nous rappelle que nous devrions l’apprécier grandement. Ah que ces mots m’ont fait réfléchir quand je pense aux deux fjords norvégiens sauvages, jamais manipulés par l’humain que ma propriétaire d’écurie a acheté. Quel apprentissage pour nous tout comme pour eux. Thor, le mâle, poussait dans tout dont nous de même et en une session avec mon ami, excellent horseman québécois, Eric St-Arnault et il a perdu 95% de ce réflexe pourtant inné. Le ‘’timing’’ de son relâchement allié à un savoir-faire plus aiguisé m’ont tellement aidé à ce que Thor apprenne à céder à la pression presque partout sur son corps. Pour les membres ce fut plus long car dès qu’on en levait un j’avais l’impression qu’il sentait son incapacité à se sauver et pourtant il était au box.

LEADER vs PATRON

Il n’est pas toujours facile de comprendre la différence entre ces deux concepts surtout quand le ‘’boss’’ utilise un modèle dominant mais doux. Ces gens n’enseignent pas toujours au cheval le geste à accomplir accompagné du relâchement mais plutôt exigent le comportement. Le meilleur exemple qui me vient à l’idée c’est au montoir quand l’instructeur dit au cavalier ‘’ fais-le se tenir tranquille’’. Le cavalier monte et à peine assis le cheval est parti. Andy Booth nous dit que lorsque le cheval parvient à se tenir tranquille au montoir quand on l’y éduque eh! bien il faudrait arrêter là. Le fait de ne pas monter le cheval serait sa récompense pour avoir donné la bonne réponse à notre demande. Oh là là que ça vient brasser nos façons habituelles de faire.

Nikky Robert de Blackjack Horsemanship au Québec aspire à un travail avec le cheval où elle suggère le plus possible. S’il était possible de transmettre l’idée au cheval, sans passer forcément par le “faire-faire” soit avoir une attitude d’imposition de nos envies, et si … nous prenions le temps ? Si seulement tu pouvais apprendre à suggérer à ton cheval plutôt que d’imposer. Des paroles lourdes de sens.

Le leader demandera à son cheval de se positionner et n’a même pas besoin de couper doucement les ‘’drive lines’’(lignes directrices)  car le cheval partenaire a compris l’intention de son leader. L’article précédent ‘’Leadership par intention’’ de cette série APPROFONDIR NOTRE COMMUNICATION traite justement de l’intention. Cheval et son partenaire sont déjà bien connectés avant de se rendre au montoir ne serait-ce que pendant le pansage et leur synchronisme en se rendant au montoir. Celui-ci donne toujours le repos dès que le cheval adopte le bon comportement. Et je dirais même que le leader INVITE son cheval à venir au montoir. Celui-ci vient librement s’installer près du montoir car il est prêt à être monté.

On n’a pas besoin de tenir son cheval au montoir, il vient volontairement. Il ne part pas tant que le cavalier n’est pas bien installé et il n’a pas besoin d’être retenu pour demeurer sur place.

Le patron exige l’obéissance alors que le leader demande la collaboration de son cheval. Ensembles ils vont quelque part; le cheval est partenaire et intéressé à accomplir la tâche demandée.

J’aime beaucoup cette façon de voir de Lyne

Le ‘’leader’’ établit une conversation avec son cheval et écoute ce que le cheval a à dire

Le patron parle souvent fort, gesticule beaucoup alors que le leader agit en subtilité, corps tranquille et donne le relâchement requis. Chris Cox en parle beaucoup avec son concept de trempage. L’article 13 de la série PARTENARIAT, Connaissez-vous l’importance du ‘’trempage?’’ explique bien ce concept. Il nous rappelle que souvent il n’y a pas suffisamment de ‘’trempage’’ lors de l’entraînement et que le cheval devient surchargé mentalement et physiquement quand ce n’est pas aussi émotivement. N’oublions pas c’est toujours 20% de pression pour 80% de relâchement.

Comme le dit le dicton: le leader

KNOWS THE WAY: connaît la façon de faire

SHOWS THE WAY: démontre la façon de faire

GOES THE WAY: et le fait

Quand on observe les bons horsemen/women on remarque qu’ils ont un langage corporel CALME mais très EFFICACE. Temple Grandin nous rappelle que les bons horsemen/women laissent leur cheval être un cheval. 

Le leader est comme un mur de brique donc parle peu mais est là calme, silencieux et très présent. Alors que d’autres parlent, gesticulent, demandent et redemandent.

Alors que j’étais en randonnée avec une copine qui fait exceptionnellement de la randonnée j’ai réalisé que plusieurs sont beaucoup plus dans un monde de contrôle que de communication avec leur cheval. M. avait 25 ans et a fait de la randonnée les fins de semaine avec une co-locataire pendant plusieurs années. Il était toujours dans un petit groupe. A l’aller il était bien calme mais dès que nous prenions le dernier tournant pour revenir à l’écurie il était TROP RAPIDE. Toutes ces années la façon de le ralentir fut d’utiliser des demi-arrêts et quand ce n’était pas efficace eh! bien je demandais à Indy de lui couper le chemin s’il venait trop fort. Même que je n’avais pas besoin de demander à Indy, elle le faisait d’elle-même et se mettait devant lui jusqu’au retour à l’écurie. Il n’osait pas pousser sur Indy et la suivait.

Je suis allée quelque fois en randonnée avec sa propriétaire et c’était le même scénario. Rien de dangereux mais un cheval quelque peu émotif et trop rapide au retour. Certes qu’il devait être aussi inquiet à l’aller mais ç’était moins évident. C’est à ce moment que j’ai réalisé que les chevaux sont souvent contrôlés plus par les rênes que par leur tête. Je dis toujours à mes copines :

LA TÊTE DU CHEVAL (MENTAL ET ÉMOTIF) EST BEAUCOUP PLUS PUISSANTE QUE MES DEUX MAINS. Je veux un cheval CALME, CONFIANT et PARTENAIRE.

Ce n’est pas évident quand on vit dans un monde de micro-gestion. Léa Lassande dans son livre ‘’ Dans la tête d’un CHEVAL’’ avoue avoir longtemps entretenu une relation plutôt ‘’contrôlante’’ ou ‘’utilitaire’’ avec les chevaux. Elle est loin d’être la seule mais elle a l’humilité de l’avouer.

Il est important pour nous de différencier le contrôle de la communication. Quand on commande c’est du contrôle et quand on demande c’est le début d’une conversation car il y a de la place pour le feedback du cheval où celui-ci peut dire ‘oui, non, peut-être, je ne te comprends pas, je ne suis pas capable ou je suis inquiet’’. Ce que l’on recherche c’est du bon vouloir à obéir, donc un cheval partenaire qui collabore et est prêt à se soumettre à nos demandes car il se sent respecté dans son essence.

Niky Robert de BlackJack Horsemanship au Québec nous dit :’’tu peux apprendre à suggérer à ton cheval plutôt que d’imposer’’. Ton cheval peut apprendre à te lire comme il lirait un congénère parce qu’il comprendra que tu parles un langage qui ressemble au sien.

Lyne nous le rappelle souvent dans ces écrits et ses cliniques.

“Gardez toujours en tête que vous ne devriez pas avoir le désir de vous faire obéir mais de donner au cheval l’envie de collaborer! “

CONTRÔLE DU CHEVAL veut dire :

  • Diriger, svp faire ça.
  • Demander quelque chose sans l’écouter.
  • Demander comment ça va sans vraiment attendre ou même écouter la réponse.
  • Ignorer les émotions du cheval.
  • Gérer le cheval sans lui donner des responsabilités.
  • Ne pas donner des choix.
  • Trop de contrôle renforce notre image de prédateur auprès du cheval.

COMMUNICATION = DIALOGUE  exprime:

  • M’as-tu entendu?’’
  • Être sensible à ce que le cheval ressent.
  • Être capable d’accepter un ‘’non’’ et tenter de comprendre pourquoi.
  • Cheval doit comprendre ce qu’on lui demande et connaître la réponse attendue.
  • Être prêt à entamer une conversation donc à modifier notre demande selon la réponse du cheval.

Nous vivons dans un monde de micro-gestion et je comprends fort bien qu’un cheval calme et confiant puisse exécuter des mouvements complexes lors du travail mais j’espère qu’il n’a pas que ça dans sa vie. En randonnée, je voudrais que mon cheval soit calme et capable de gérer lui-même son état émotif et non contrôlé par les rênes car c’est un ‘’ faux fuyant’’ en ce sens que ça ralentit possiblement les pieds mais ne calme pas les émotions.

Être FERME ou être CLAIR

Fawn Anderson de Classical Natural Vaquero aux USA m’a enseigné la différence entre ‘‘être ferme vs être claire’’ avec ma jument Indy. Élève du réputé Buch Brannaman depuis près de 25 ans et de plusieurs horsemen fort réputés tels Pat Parelli, Martin Black des USA, Philipe Karl et plusieurs autres, Fawn est une excellente horsewoman et elle a le don de très bien expliquer ces concepts. J’ai eu l’immense privilège de passer 3 semaines avec elle lors de deux voyages au Costa Rica en plus de participer à quelques cliniques au Québec et en Ontario. Nous vivions ensemble et j’entendais parler cheval du matin jusqu’au coucher ; il n’y avait qu’un sujet de conversation pendant les ‘’happy hours’’: le cheval.  Fawn m’a imprégnée de concepts que je ne connaissais pas et j’en suis fort reconnaissante car elle m’a permis de développer ma jument (je devrais plutôt dire me développer) Indy, réputée pour son calme et sa confiance dans des situations multiples où les stimuli sont parfois exigeants.

En parade à Upper Canada Village parmi 3,000 visiteurs/jour pendant 3 jours.

 

Vidéo : Indy dans la chute à Horseland, seul cheval parmi tous les visiteurs bien meilleurs cavaliers que moi, à avoir négocié des obstacles sur ce site sans bride.

Fawn cite souvent Buch qui nous dit d’être ferme avec notre cheval sans être dur. Quand on a l’expérience et le raffinement de Buch dit Fawn ça va mais pour nous ce n’est pas aussi évident. Le terme ferme est associé inconsciemment à quelque chose de très peu agréable. Elle dit qu’on n’a qu’à lire la définition du mot dans le dictionnaire et nous comprendrons. Des synonymes de ‘’ferme’’ sont les mots dur, endurci, rigide, pesant, imperturbable, inflexible, intransigeant, immuable, raide, inébranlable, tenace, ne cédant pas et j’en laisse. J’y ai même vu comme synonyme le mot ‘’mâle’’………

Fawn a délaissé le mot ‘’ferme’’ de son vocabulaire lorsqu’elle enseigne car elle dit que pour nous, selon nos expériences de vie, ce terme n’est pas associé à ce que l’on recherche avec notre cheval. Et elle ose même dire que sa clientèle est surtout formée de femmes et que pour nous ce terme comporte encore plus une signification pas des plus positive.

J’aime beaucoup le terme qu’elle a choisi d’utiliser soit ÊTRE CLAIR(E) dans nos demandes. Elle dit que ce terme ne comporte pas de bagage émotif et rejoint ce que nous recherchons avec notre cheval soit d’être compris(e).  Notre cheval partenaire ne demande pas mieux de bien comprendre nos demandes et il collaborera car quand il aura donné la bonne réponse il aura le relâchement tant convoité.

Andy Booth abonde dans le même sens quand il dit : ‘’Nous devons apprendre à parler clairement à notre cheval avant de parler fort’’.

Dans cette vidéo Lyne nous parle de l’éducation versus le respect.

AVOIR UN FOCUS CLAIR ET PRÉCIS

Gabi Neurohr abonde dans le même sens quand elle dit que seul le leader qui a un focus clair peut donner des directives claires et précises à son cheval. Sans un bon focus, sans un plan précis, la confusion risque de s’installer. Un cheval distrait a besoin d’être recentré sur le but de son leader sinon il s’éparpille et ne sait plus trop ce qu’il doit faire. Lorsque le leader est clair eh bien le cheval se sent en sécurité car il sait exactement ce qui lui est demandé.

ÊTRE DOUX (SOFTNESS)

Puis, lors d’un autre stage au Costa Rica cette fois avec Andrea Wady (Andrea est retournée dans son pays natal la Grande Bretagne) j’ai été imprégnée du concept de SOFTNESS lors d’un stage de liberté pure (le prochain article parlera de ce concept) comme elle appelle. Un privilège d’autant plus grand que j’étais la seule inscrite au stage. De quoi me donner des frissons mais elle m’a inspirée. Les chevaux étaient doux, légers et elle m’a fait travailler sur moi bien plus que sur le cheval.

Suite à ces stages avec Fawn et Andrea je me suis intéressée aux horsemen qui décrivent,  instruisent sur ce concept de SOFTNESS.

Lockie Philips, un horseman australien vivant maintenant en Espagne nous dit qu’il y a beaucoup d’incompréhension par rapport au terme SOFT car plusieurs croient que c’est un signe de faiblesse. Il explique que SOFTNESS est l’opposé de faiblesse car ça implique les notions de gentillesse, modestie, en contrôle de nos émotions, aidant et doux. Il dit que ça prend une force herculéenne pour être SOFT (doux) car nous vivons dans un monde de micro-gestion. Il dit aussi que les gens qui ont un caractère fort ont le plus grand potentiel de développer SOFTNESS (douceur) car ils ont le potentiel pour développer cette force. Lockie se décrit comme une guimauve de fer.

Il cite comme exemple les immenses chevaux de trait qui sont souvent plus légers et faciles à manipuler que des petits poneys. 

Mark Rashid tout comme d’autres horsemen ont fait une formation poussée en arts martiaux afin d’apprendre à mieux contrôler leur corps et les messages transmis par le corps. Ces horsemen sont d’un calme olympien.

Josh Nichol et plusieurs autres ont a aussi développé ce concept de douceur. Ces gens ont développé des programmes fort intéressants et accessibles pour nous aider à cheminer dans ce sens.

Pour les gens intéressés à approfondir ces concepts il y a plusieurs horsemen /women. En voici quelques-uns 

Fawn Anderson, USA: www.naturalhorse-man-ship.com

Yvet Blokesch, Pays Bas: www.featherlightacademy.com

Josh Nichols, Canada: www.joshnichol.com

Lockie Philips, Espagne: www.emotionalhorsemanship.com

Mark Rashid, USA: www.markrashid.com

Andrea Wady, Grande Bretagne: www.andreawady.com

Note de Lyne

En résumé, nous devons apprendre à être doux et clair dans nos demandes. Ceci nous oblige à être présent à 100% lorsque nous sommes en contact avec les chevaux. Ceci nous permettra d’être à l’écoute et d’interagir au bon moment (timing).

Merci Denyse, encore un autre article qui apporte de l’information extrêmement importante dans la compréhension et la communication avec le cheval, notre partenaire.

Denyse Rousselet

Denyse Rousselet

Denyse Rousselet, cavalière du Québec depuis 35 ans, a eu l’immense privilège depuis une douzaine d’années de voyager à la rencontre de nombreux horsemen/horsewomen fort reconnus pour leurs compétences en horsemanship tout en étant aussi réputés pour leurs performances exceptionnelles avec leurs chevaux. Plusieurs stages en France, Italie, Costa Rica, USA, Ontario et Colombie Britannique totalisant environ un an, lui ont inculqué des notions, concepts et stratégies pas fréquemment enseignés dans nos milieux équestres. Ce cheminement a amené Denyse à être reconnue par ses conférences et cliniques sur le développement d’un bon cheval de randonnée ainsi que des diverses stratégies afin de développer un cheval confiant, sécuritaire et bon partenaire.

Je m’appelle Lyne Laforme

Entraîneure et coach professionnelle en éducation

Lyne Laforme - Coach éducation cheval

 Depuis 1980, j’aide les cavalières et cavaliers à entraîner leurs chevaux pour établir une relation harmonieuse avec leur cheval et à devenir le centre de son univers.

Je suis aussi l’auteure du “Manuel d’équitation Western – Un plaisir partagé” vendu à plus de 10 000 exemplaires et disponible sur Amazon.

En 2013, j’ai reçu la médaille du Jubilé de la Reine Élisabeth II pour ma contribution significative apportée au développement des programmes d’enseignement et d’entraînement en sport équestre au Canada et en Europe.

Aujourd’hui, je veux transmettre les connaissances que j’ai acquises avec l’expérience et les centaines de cavalières et cavaliers que j’ai pu rencontrer.