Comment réussir la séparation de votre cheval ?

Note de Lyne

Dans toute réalisation il y a une suite logique de mise en place et une compréhension profonde des éléments qui la compose. Aujourd’hui je veux partager avec vous cet excellent article sur la séparation des chevaux.

Beaucoup de gens vivent certains problèmes d’anxiété lors de la séparation avec leur (s) congénère(s).

Dans cet article, Denyse vous explique des principes importants à connaître.

Ce qu’il ne faut pas oublier c’est que la relation avec votre cheval débute par un bon travail à pied. Ce travail vous permet d’établir une relation de confiance.

Vous devez garder en tête les 3 “C” : Contrôle, confiance et connexion.

Le travail à pied est la première étape pour mettre votre cheval dans une meilleure condition physique. Le travail de la rectitude, de la souplesse et de la légèreté débutent par un bon programme d’exercices à exécuter lors du travail à pied.

Il permet de concentrer le cheval sur lui-même et sur vous. Il lui permet de prendre confiance en ses capacités.

À cheval, vous devez avant de vous aventurer en balade, avoir cette même relation qu’à pied. Vous devez pouvoir gérer de bonnes transitions, contrôler les allures, avoir un bon arrêt d’urgence, être capable de bouger les hanches et les épaules, etc… Tout cela vous permettra d’avoir un meilleur contrôle lorsque une situation imprévue d’inquiétude se présentera.

Votre cheval aura confiance en vous et en lui pour gérer ses émotions.

Le but de ces articles est de vous faciliter la vie au quotidien et vous redonner un nouvel élan de motivation dans votre relation avec votre cheval.

Je vous remercie de nous lire et d’être là 😘💞

Les chevaux sont des animaux de troupeau; leur survie dépend de leurs congénères lorsqu’ils sont à l’état sauvage. Ce besoin est instinctif chez eux depuis des siècles. Warwick Schiller nous rappelle que les chevaux à l’état sauvage ont constamment un congénère à vue.

Même nos chevaux domestiques ont cet instinct de base : ils ont besoin de leurs amis, de leur famille. Ils se fient à eux pour assurer leur sécurité sachant que les leaders du troupeau assument tour à tour le rôle de sentinelle.

Ainsi ils peuvent brouter ou se reposer sachant qu’il y a toujours un et même plusieurs qui surveillent et qui sont ‘’tous yeux, toutes oreilles’’ à l’affût.

Chevaux en liberté sur plus de 1,200 acres au Cardinal ranch où Indy a été élevée. Photo prise de loin : 2 chevaux surveillent à droite, un surveille vers la gauche et un troisième vers nous. Le fond est surveillé par le cheval du centre qui fait face à droite. 4 chevaux surveillent alors que 3 broutent.

 

Pour les chevaux qui vivent en troupeau plus il y a de chevaux dans le troupeau moins le cheval que l’on sort du cheptel risque de démontrer des signes lors de la séparation.

Il en est de même pour l’introduction d’un nouveau cheval : plus le troupeau et l’espace est grand moins il y a de friction.

Pour les chevaux qui vivent avec un ou deux autres chevaux ou qui sortent au paddock qu’avec un seul autre cheval la séparation risque d’être plus difficile car ils sont soudés forts au niveau émotif.

Ils ont besoin de tous les yeux et oreilles pour assurer leur sécurité et quand il y en a peu c’est plus insécurisant.

Alors lorsque nous:

Sortons un cheval du paddock lorsqu’ils vivent en troupeau et surtout en dyade ou triade
Sortons tous les chevaux du paddock, de l’écurie, du manège ou de la carrière extérieure sauf un cheval
Nous séparons du groupe lors d’une randonnée, clinique, parade ou autre activité de groupe
Sortons le leader du paddock
Etc

Indy laissée seule au paddock alors que ses 4 congénères sont au box en attente de la visite de la vétérinaire. Lors de cliniques, de vacances je pratique toujours à la laisser seule alors que les autres chevaux ont quitté le paddock ou l’écurie. Elle fait toujours ça très bien. Comme je mentionne dans le texte on augmente graduellement la distance et le temps et on n’hésite pas à raccourcir l’un et/ou l’autre quand le cheval ne se sent pas en confiance.

Ce sont des circonstances où on peut s’attendre à ce que notre cheval démontre des signes d’anxiété de séparation.

Il en est de même pour celui qui demeure seul au paddock car c’est plus difficile pour le cheval qui reste seul que celui qui quitte avec son humain car il sera occupé avec son leader. Un détail à ne pas négliger.

Il est très important de ne pas créer trop de stress chez ce cheval laissé seul car ça sera plus difficile à réparer si je peux dire que si nous y allons petit à petit, étapes par étapes afin que le cheval ne connaisse pas des périodes d’anxiété importante.

N’oublions pas, toujours le même principe, je ne demande pas plus au cheval tant que l’étape précédente n’est pas solidement acquise.

Lili et Indy se sont séparées sur des pistes lointaines l’une de l’autre. Quand elles se retrouvent, les juments sont toutes les deux calmes, tête basse, rênes lâches. Certes qu’elles se sont vues mais Indy n’accélère pas pour rejoindre Lili et Lili continue calmement sa route avec Uta.

 

Plusieurs chevaux ont de la difficulté à quitter le groupe ou à être laissés seuls. Parfois tant le cheval qui quitte que celui laissé démontre des signes d’anxiété de séparation. A ce moment-là, leur focus est sur l’autre cheval ou le troupeau. Leur tête (FOCUS) et leur corps sont à deux endroits différents, complètement dissociés l’une de l’autre.

Je ne parlerai pas ici des signes de stress/anxiété chez le cheval (l’article sur la relaxation décrit très en détail les signes de stress chez un cheval) sauf d’y ajouter que dans les cas d’anxiété de séparation, il y a souvent des appels de part et d’autre ce qui contribue à accentuer le stress chez les deux.

Les chevaux sont excessivement perspicaces et sensibles et savent où sont leurs amis sans nécessairement les voir.

Deux exemples : alors que j’étais en randonnée avec une amie, mon fjord marchait bien calmement, puis il s’est retourné spontanément de 180 degrés, regardant au loin. Je ne voyais rien en arrière pouvant justifier cette curiosité ou inquiétude; je le sentais calme mais curieux. J’ai toutefois compris que sa grande amie Indy était en arrière quelque part. Je n’étais pas convaincue avoir bien compris mais je l’ai dit à ma copine avec qui je montais et nous avons continué notre route. De retour à l’écurie, cinq minutes plus tard, Indy revenait avec Pierre, mon mentor. Poney le savait.

Un autre exemple: Aramis, le leader du paddock où vit Indy, l’appelle lorsqu’elle revient de voyage en remorque avant même que la remorque soit vue sur la route près de l’écurie. La voisine entend Aramis appeler avant que la remorque passe devant sa maison. Les chevaux ont une ouïe très développée; ils entendent jusqu’à 5km et perçoivent aussi les sons par leurs sabots. Sans parler de leur odorat pas aussi développé que celui du rat ou du chien mais beaucoup plus développé que celui de l’humain. Tout ça pour dire qu’ils savent où est leur congénère sans même le voir.

Il ne faut surtout pas ignorer cette inquiétude chez notre cheval ni avoir une attitude de ‘’ boss’’ pour tenter de la régler.

Il est TRÈS important d’être à l’écoute et de se demander: comment puis-je aider mon cheval à être plus indépendant et à se fier à son leader pour sa sécurité?

Pas facile en effet, surtout si le cheval est de nature non confiante. Meilleures seront nos compétences de leader, plus notre cheval sera confiant et centré sur nous en notre présence; il ne sera pas influencé par les appels du troupeau.

Je me rappelle d’un excellent horseman qui m’avait dit un jour

‘’ tu n’es pas si importante aux yeux de ton cheval, il n’est pas connecté à toi mais centré sur ce qui se passe à l’extérieur du manège’’

et une autre fois

‘’ le cheval est centré sur le crottin qu’il sent par terre, crottin étant à ses yeux plus important que toi’.

OUF! Pas trop bon pour le moral de la madame mais bien vrai. Plus nous aurons aidé notre cheval à développer sa confiance en lui-même, plus il sera indépendant de ses congénères et connecté avec son leader.

Tous les exercices au sol aident le cheval à être en lien avec son humain. Ça commence au tout début par le synchronisme avec les pas et la respiration de son leader. Une fois que nous avons conquis l’esprit, nous avons conquis la ‘’ boite de contrôle ‘’ des pieds du cheval.

Pour conquérir l’esprit, Andy Booth explique bien, on doit faire bouger les pieds, pas seulement longer mais faire des patrons afin que le cheval se concentre sur celui-ci et son leader et non sur ce qui se passe ailleurs. Lyne Laforme ajoute de faire attention à nos émotions. Il est important de rester calme et ferme sans être frustré. Sinon votre travail va faire monter le cheval en pression.

Je dois toutefois avouer que le cheval peut quand même être inquiet et démontrer des signes d’anxiété plus importants quand il verra ses congénères. C’est à nous de prendre en charge sa “boite de contrôle” afin de s’assurer de sa connexion avec nous par différents exercices dont les patrons cités dans le texte sur ce sujet.

Warwick Schiller, un excellent horseman australien basé aux USA, nous dit ‘’ le cheval doit se centrer sur lui-même et abandonner son focus obsessif sur ses congénères’’ car il dit qu’à ces moments ‘’ le cheval est ici mais son focus est ailleurs’’. Il y a donc une déconnexion entre le corps et l’esprit.

Warwick explique sa technique pour le cheval qui reste seul dans le paddock et qui a son focus sur le troupeau qu’il vient de laisser au champ. Le cheval appelle, piétine, galope etc. Warwick se met à distance du cheval impliqué et fait du bruit pour attirer son attention; il utilise souvent un drapeau ou un sac au bout d’une cravache ou un “stick”, tape sur des barils, etc. Si le cheval ne lui porte pas attention il s’approche un peu et dès que le cheval lui prête une oreille, il cesse le stimulus et recule. Il recommence lorsque l’esprit du cheval retourne aux congénères. Il continue ceci à tous les jours jusqu’à ce que le cheval concerné cesse de mettre son focus sur le troupeau et se centre sur lui-même car il a trouvé une paix intérieure relative. Warwick désire que le cheval soit bien avec lui-même sans avoir besoin de son leader; c’est la raison pourquoi il maintient le plus de distance possible avec le cheval concerné pendant cet entraînement. Évidemment, ce processus prend du temps mais les résultats sont étonnants et le problème réglé à long terme.

Lyne et Dieter en randonnée. Nous nous préparions à nous séparer pour aller rejoindre le troupeau. J’ai pu partir au galop dans une direction pendant que Dieter prenait une autre direction.

Don Jessop nous rappelle que nous devons parfois changer nos plans afin d’adresser la situation avant qu’elle s’envenime. Il est important de comprendre les besoins du cheval et de s’y adresser afin de minimiser l’impact de la séparation.

Tout exercice qui peut aider le cheval à mettre son focus sur son humain et non les autres chevaux est utile dans ces circonstances : patrons, stratégies d’approche/retrait/approche telles les cercles, les carrés, les rectangles, les triangles ou les zigzagues demandent un effort mental et émotif au cheval soit de s’éloigner puis de se rapprocher du troupeau.

Elaine Heney, Don Jessop, Steve Halfpenny, Lyne Laforme et une multitude d’autres entraîneurs ont développé des programmes d’exercices au sol afin de renforcer le lien leader/cheval afin que ce dernier se centre sur son humain au lieu des stimuli extérieurs.

Dans cette vidéo ci-dessous, Antoine Apruzzese nous explique sa façon de voir le travail des chevaux en randonnée. Depuis plus de 30 ans, il a installé sur ses chevaux d’école et sur de nombreux chevaux de propriétaires, le principe de la séparation et de l’autonomie.

Il explique que lorsque l’on part en ballade c’est comme si on devait déplacer un troupeau et que chaque cheval a son rôle à jouer et doit être indépendant.

Je trouve que c’est une belle analogie de ce que doit être la randonnée ou la ballade.

Dans cette deuxième vidéo, Antoine explique sa façon de travailler avec des chevaux inquiets de partir en ballade.

Voici un résumé de ce que Antoine explique dans cette vidéo.

On commence lentement en arrêtant notre cheval alors que l’autre continue sa route au pas puis on le rejoint bien calmement. Il est important d’y aller graduellement quant à la distance, le temps d’éloignement de même que l’allure: on commence par partir au pas. Il est important de ne pas augmenter les défis tant que la tâche actuelle n’est pas solidement acquise et que le cheval laissé soit très détendu.

Quand notre cheval est confiant avec cet exercice, on peut demander à l’autre cheval de partir au trot et même éventuellement au galop. Puis, pour augmenter la difficulté, vous pratiquez la séparation dans des conditions où votre cheval ne voit plus l’autre cheval soit au coin d’un bâtiment ou un tournant en randonnée. Toujours en y allant graduellement quant à la distance ou le temps de séparation.

Les chevaux ont un champ visuel de 350 degrés ce qui veut dire que pour certains chevaux lorsqu’ils perdent de vue le ou les chevaux devant ou derrière eux, ils peuvent devenir inquiets.

Un exemple, en randonnée quand le cheval de tête tourne un coin de 90 degrés et que la végétation est dense il perd momentanément de vue le cheval derrière lui et pour certains chevaux ça peut être difficile. Tout comme celui en arrière qui perd de vue le cheval qui a tourné un coin en avant de lui.

Principes sous jacents à la stratégie de séparation

  • Vous travaillez avec un cheval à la fois; si le cheval délaissé démontre des signes de détresse, vous devez avoir quelqu’un pour lui aider afin d’éviter qu’il se blesse. Sinon, il faut l’entrer au box afin qu’il ne soit pas seul ou le mettre dans un endroit sécuritaire.
  • Ce processus n’est pas un processus linéaire où on augmente soit la distance, le temps ou l’allure mais un processus en yo-yo émanant des principes de confort/effort et approche/retrait/approche.
  • Assurez-vous que le cheval soit confiant au niveau de la stratégie pratiquée avant d’augmenter le temps ou la distance. Eric St Arnault nous rappelle qu’il est important d’avoir une séquence de succès avant d’augmenter la difficulté. Plus ça été long et difficile à obtenir un tel niveau, plus vous y resterez longtemps avant d’augmenter la difficulté. A long terme ceci vous assurera plus de succès.
  • N’hésitez pas à revenir vers une étape plus facile si vous sentez que votre cheval devient moins confiant. Un bon leader sent quand il doit diminuer les exigences avant que le cheval perde un peu les pédales. N’oublions pas qu’un cheval introverti ou catatonique est plus difficile à lire.
  • Si vous rétrogradez, n’oubliez pas de demander au cheval de travailler, principe du confort/effort.

Indy et Lili se retrouvent après une longue séparation. Lilli attend calmement Indy qui continue sa route calme, tête basse. Les deux juments sans mors, rênes lâches.

 

Voici des étapes possibles à titre d’exemple, que j’ai élaboré afin d’aider un cheval dans son processus de séparation.

Eric St-Arnault suggère deux facteurs soient le temps et la distance à augmenter graduellement tout en pensant toujours aux principes d’approche/retrait/approche.

Voici 15 exemples de séparation par ordre de degré de difficulté. Il en existe beaucoup d’autres, ce sont des exemples de base.

Il est important de pouvoir les faire dans l’ordre et ne jamais oublier le facteur temps comme par exemple pour un cheval anxieux la séparation peut durer seulement + ou – 10 secondes sur certains exemples.

Il faut en tout temps revenir en arrière sur quelque chose de plus simple si le cheval panique.

  1. Cheval séparé de l’autre cheval ou du troupeau; il peut le/les voir mais pas le/les toucher.
  2. Cheval séparé peut voir le ou les autres chevaux mais est à une plus grande distance ex: 8 mètres.
  3. Cheval séparé n’est pas loin mais ne peut pas voir le ou les autres chevaux.
  4. Cheval séparé peut voir le ou les autres chevaux mais est plus loin ex : 16 mètres.
  5. Cheval séparé peut voir le ou les autres chevaux mais est plus loin ex: 30 m..
  6. Cheval séparé peut être plus loin, demeurer calme sans voir le ou les autres chevaux; capable de brouter.
  7. Cheval séparé capable de se concentrer sur le travail même s’il ne voit pas l’autre ou les autres chevaux.
  8. En randonnée, le cheval peut perdre de vue le cheval qui est derrière lui pour quelques secondes au début quand il tourne un coin et ce sans paniquer .
  9. En randonnée, le cheval peut voir le cheval devant lui tourner un coin pour quelques secondes au début, le perdre temporairement de vue, sans paniquer.
  10. Cheval capable de se séparer sur une piste parallèle en randonnée alors qu’il voit l’autre cheval.
  11. En randonnée, le cheval peut voir partir l’autre cheval au trot sans s’inquiéter ou tenter de le rejoindre.
  12. En randonnée, le cheval peut voir partir l’autre cheval au trot et le perdre de vue quelques secondes sans s’inquiéter.
  13. En randonnée, le cheval peut voir partir l’autre cheval au galop sans s’inquiéter ou tenter de le rejoindre.
  14. Cheval capable de se séparer en randonnée sans voir l’autre cheval.
  15. Lors d’un événement où il y a plusieurs chevaux telles parades, cliniques, le cheval peut rester seul sur le site, en étant calme alors que les autres chevaux quittent les lieux.
  16. et tellement d’autres situations…

 

Dieter et moi en balade lors de notre voyage en Arizona chez une copine. Nous nous rendions chercher un troupeau de taureaux pour les amener sur un autre pâturage. Juste après que ma copine ait pris cette photo, nous nous sommes séparés au galop pour rejoindre le troupeau . Nous étions sur 3 chemins différents pour encercler le troupeau.

J’ai travaillé la séparation à toutes les occasions possibles avec Indy afin qu’elle se sente à l’aise d’être laissée seule, de laisser le groupe.

Deux événements dont je suis particulièrement fière c’est lors de parades à des endroits différents.

On m’avait demandé d’ouvrir la parade. J’avais pensé qu’Indy devait être devant les chevaux montés et les calèches. Quelle ne fut pas ma surprise quand on est venu me chercher et me dire qu’Indy était seule en avant, oui seule en avant pour ouvrir la parade. Nous avons laissé le troupeau et elle a mené ces parades avec calme et je crois fierté.

CHALLENGE DU MOIS

Développer un cheval confiant lors d’instances de séparation demande du temps. Il faut y aller graduellement, ne pas aller à la prochaine étape avant que la précédent soit bien réussie.

Vous avez dans le texte une multitude d’exemples pour vous guider.

Maintenant, pour le cheval resté seul au paddock on peut penser à une série d’étapes semblables afin de lui aider à bien gérer ses moments de solitude et ne pas être trop stressé.

Mot de Lyne pour terminer cet excellent article

Denyse vous a transmis des informations de très grande qualité et je la remercie du fond du coeur.

Sa recherche afin de vous donner des éléments pour vous permettre de mieux comprendre votre cheval, ses réactions, ses émotions et son comportement, est extrêmement bien documentée.

Son expérience, les entraineurs avec qui elle a travaillé de même que sa belle relation avec sa jument Indy lui ont permis de vous transmettre des principes importants à connaitre pour établir une relation de confiance avec votre cheval.

Il reste un article pour compléter cette série. Nous entamerons une nouvelle série en 2022. Je suis très enthousiaste et remplie de gratitude que Denyse soit dans ma vie et dans la vôtre.

Passionnément cheval 🐎❤️

Lyne 🤠 xxx

Denyse Rousselet

Denyse Rousselet

Denyse Rousselet, cavalière du Québec depuis 35 ans, a eu l’immense privilège depuis une douzaine d’années de voyager à la rencontre de nombreux horsemen/horsewomen fort reconnus pour leurs compétences en horsemanship tout en étant aussi réputés pour leurs performances exceptionnelles avec leurs chevaux. Plusieurs stages en France, Italie, Costa Rica, USA, Ontario et Colombie Britannique totalisant environ un an, lui ont inculqué des notions, concepts et stratégies pas fréquemment enseignés dans nos milieux équestres. Ce cheminement a amené Denyse à être reconnue par ses conférences et cliniques sur le développement d’un bon cheval de randonnée ainsi que des diverses stratégies afin de développer un cheval confiant, sécuritaire et bon partenaire.

Je m’appelle Lyne Laforme

Entraîneure et coach professionnelle en éducation

Lyne Laforme - Coach éducation cheval

 Depuis 1980, j’aide les cavalières et cavaliers à entraîner leurs chevaux pour établir une relation harmonieuse avec leur cheval et à devenir le centre de son univers.

Je suis aussi l’auteure du “Manuel d’équitation Western – Un plaisir partagé” vendu à plus de 10 000 exemplaires et disponible sur Amazon.

En 2013, j’ai reçu la médaille du Jubilé de la Reine Élisabeth II pour ma contribution significative apportée au développement des programmes d’enseignement et d’entraînement en sport équestre au Canada et en Europe.

Aujourd’hui, je veux transmettre les connaissances que j’ai acquises avec l’expérience et les centaines de cavalières et cavaliers que j’ai pu rencontrer.