Votre cheval est-il détendu ?

Mot de Lyne

Dans cet article nous abordons la RELAXATION du cheval qui passe par celle du cavalier, le cheval étant le miroir de nos émotions.

La lecture et compréhension du langage corporel du cheval sont primordiales si vous voulez développer une relation de confiance.

Denyse aborde le sujet en profondeur avec des exemples concrets. Elle vous explique les étapes d’exploration du cheval.

Comment le cheval démontre son inquiétude par son langage corporel et comment le mettre en confiance.

Sans relaxation, il n’y a pas d’apprentissage positif et encore moins de confiance.

Ce qu’il faut retenir c’est que vous ne devez jamais forcer un cheval qui hésite qui est inquiet, qui refuse (le 10ième article traitera de ce sujet). Vous devez lui apprendre à vous faire confiance et tout ce travail débute par le travail à pied pour ensuite le transférer à cheval.

Combien de fois je vois des cavaliers mettre plus de jambes, utiliser les rênes pour faire avancer le cheval vers sa source de peur au lieu de travailler la technique du confort-effort et inconfort-relaxation (article précédent) ou encore descendre de cheval et devenir la sentinelle (3ième article de la série) afin de le mettre en confiance.

Je vous laisse dévorer cet article rempli d’informations qui vous permettront de mieux comprendre votre partenaire le cheval et comment évoluer ensemble vers cette relation harmonieuse qui est chère à notre coeur.

Bon apprentissage mes ami(e)s.

Passionnément cheval 🐎❤️

Lyne xxx

DÉVELOPPER LA RELAXATION

La relaxation est extrêmement importante : un cheval détendu sera moins réactif donc plus sécuritaire. Je ne nommerai pas ici les signes d’un cheval stressé, ce serait le sujet d’un article exhaustif (voir tableau à la fin de l’article). Le cavalier recherche un cheval CALME et non RÉACTIF. Les anglais disent ‘’ calm motion ‘’ and not ‘’ commotion’’.

Il ne faut pas oublier que les chevaux sont en lien étroit avec le troupeau tant au niveau physique que mental et émotif. Ceci nous amène donc à ne pas oublier que si l’humain est tendu, inquiet eh bien notre cheval sera notre miroir. Facile à dire, pas si facile à faire.

Si notre corps est rigide, si notre état émotif et mental inquiets eh bien, vous pouvez deviner le résultat chez notre cheval. Quand les entraineurs nous disent ‘’ si vous désirez que votre cheval change eh bien c’est à vous de changer’’.

 

Une photo où je suis particulière fière d’avoir gardé mon calme. Indy n’est qu’à sa deuxième parade, à 6 ans. Le camion tirant le char allégorique derrière nous a fait défaut et a dû s’arrêter. Il était suivi du camion de pompier qui avait gyrophare et sirène en fonction. OUF! Indy s’est tout simplement retournée, quelque peu inquiète, pour voir ce qui se passait. Évidemment, elle ne connaissait pas les camions de pompier mais l’équipement de ferme oui. J’ai réussi à ne pas tirer sur les rênes et puis elle s’est retournée et a poursuivi la parade, tête basse. Photo publiée sur un site web où on me taquine en disant qu’Indy faisait la parade à reculons. Un bel exemple pour démontrer que c’est le mental/émotif qui contrôle les pattes du cheval et non les mains. Photo : PunkinPatchFarm

 

Le calme et la patience, chez l’humain, sont des comportements extrêmement importants afin de développer un cheval calme et capable de se centrer sur ses apprentissages. On pourrait écrire longuement sur le fait que pour apprendre, autant l’humain que l’animal doit être détendu pour se concentrer, comprendre, analyser la situation et faire ce qui est demandé.

La relaxation : un prérequis absolu pour penser. Warwick Schiller, Neil Davies et une multitude d’entraîneurs le disent très bien : la patience, soit attendre et ne RIEN FAIRE c’est une action. Prendre son temps c’est aussi donner beaucoup de ‘’undemanding time’’ (temps où on ne demande rien) à son cheval.

Ces deux comportements sont des facteurs contributifs fort importants pour favoriser la relaxation de notre partenaire équin.

Il est donc important de ne pas se fâcher si le cheval n’a pas compris la demande ou s’il ne l’a pas exécutée comme on sait qu’il peut le faire. Il ne faut pas oublier que notre relation avec notre cheval est très souvent centrée sur de nombreuses demandes de notre part, où pour certains il y a peu de moments de détente et j’ose dire, dans certains cas, peut-être peu de plaisir.

Nous devons développer des patrons de relaxation afin que notre cheval apprenne à se détendre parmi une foule de stimuli : il ne faut surtout pas créer le pattern “évitons les stimuli’’. Pour se coucher sur demande, le cheval doit être fort détendu et confiant donc dans sa zone de confort.

Le signe d’un stress-o-mètre à zéro est un cheval couché comme lorsqu’il dort. Notre but ultime n’est pas que le cheval se couche et je dis bien ceci au lieu de dire ‘’ faire coucher mon cheval’’ mais de développer un cheval qui répond au lieu de réagir aux stimuli. Nous étudierons ce concept dans l’article à venir sur le ‘’ despook’’.

Stress-O-metre selon Eric St Arnault, excellent horseman québécois

 

Un “patron” est quelque chose qui peut être répété dans différents endroits ou dans des circonstances variées. Le prochain article de cette série sur la confiance traitera des patrons.

Chevaux sauvages et la gestion du stress

Les chevaux élevés à l’état sauvage dans de grands espaces sont constamment les proies des prédateurs, surtout la nuit. Ils ont appris à baisser leur taux d’adrénaline rapidement dès que le prédateur a ‘’ battu retraite’’ sinon ils s’épuiseraient et n’auraient pas l’énergie nécessaire pour combattre le prochain qui se pointerait.

J’ai compris ça les deux fois où je suis allée au ranch où Indy a été élevée en Colombie Britannique dans une immense vallée de 12 kms avec une quarantaine de chevaux et autant de bétail. Un matin alors qu’une partie du troupeau rentrait au bercail, un gros coyote a tenté de les attaquer. La jument de tête s’est retournée et lui a fait combat alors que le troupeau était derrière elle, suivant TRÈS ATTENTIVEMENT L’ACTION en faisant face au danger.

Ce qui m’a surpris c’est que lorsque le coyote s’est retourné, le troupeau a continué sa route comme si rien n’était arrivé : l’affront était terminé. Les éleveurs me disaient que si les chevaux n’encouragent pas rapidement la sécrétion d’endorphine, lors de la prochaine attaque ils deviendront la viande pour le prochain prédateur.

Ces chevaux sont de super adeptes du transfert rapide de l’adrénaline vers l’endorphine. Certes un atout fort important pour l’humain qui manipule ou monte un tel cheval.

Photos : Quelques chevaux entrent au bercail. Un peu plus loin le coyote est apparu (pas de photos) et puis j’ai photographié Indy (cheval du centre) sans réaliser la grande valeur de cette photo: chevaux relax, tête basse, après une attaque. Pas de quoi s’énerver pendant une heure.

Ce n’est pas le cas dans le quotidien quand les gens me disent ‘’ ton gros ballon était sorti du coin où il est habituellement serré et mon cheval a été inquiet tout le temps que j’ai monté dans le manège.

Comment développer et encourager la relaxation chez notre cheval

Plus on aidera notre cheval à se détendre, moins il aura de fortes réactions face à de nouveaux objets ou de nouvelles situations car il aura appris à se calmer rapidement. Plus le niveau de stress est élevé, plus le cheval sera réactif au moindre stimulus.

Un cheval détendu ne veut pas dire un cheval lent à répondre; il ne faut pas mêler réactif versus léger: ce sont deux états fort différents. Un cheval léger est détendu et répond à des demandes très subtiles alors que le cheval réactif bouge rapidement quasi sans avertissement et réagit trop par rapport aux stimuli auxquels il est confronté “sa réaction est disproportionnée à l’intensité du stimulus”.

Afin d’aider notre cheval à se détendre, le leader doit être détendu, respirer lentement et son focus n’est pas sur sa liste d’épicerie ou de choses à faire. L’humain doit ‘’ vider ses pensées’’ afin d’être entièrement avec son cheval : plus facile à dire qu’à faire!

Lorsque le cheval devient tendu, il lève la tête. On doit lui demander de baisser la tête avec les doigts sur la nuque; un cheval qui cède bien à la pression répondra rapidement.

Note de Lyne

S’il ne connait pas le code à cheval, il faudra lui montrer au sol et ensuite le répéter à cheval afin que lorsque vous en aurez besoin lors d’une situation stressante, vous pourrez l’utiliser. Je vous joins une vidéo de mon travail au sol. Comme il est quelques fois difficile à cheval de rejoindre la nuque, j’utilise une technique où je glisse ma main sur l’encolure. Vous retrouvez cette technique à 3m45 sur la vidéo.

En plus, lorsque l’on travaille au sol, on peut aussi demander au cheval de suivre le dos (côté non prédateur de la main) de notre main vers le bas ce qui s’appelle le ‘’ toucher de la main’’. Ce toucher est utilisé pour rétablir la connexion avec son cheval; en plus il favorise la détente.

Photo : Jay demande à Imperial qui est inquiet, tête haute, de toucher le dos de sa main.

 

Le toucher permet de diminuer le taux d’adrénaline pour céder la place aux endorphines. Pour nous, notre sécurité est au cœur de nos préoccupations. Il faut différencier entre un cheval d’apparence calme lequel pourrait même être stressé au point d’être catatonique et un cheval détendu. Un cheval en état de catatonie peut exploser à tout moment : c’est une bombe à retardement.

‘’Un cheval tranquille n’est pas nécessairement un cheval sécuritaire mais un cheval sécuritaire est un cheval calme et tranquille” – Pierre Plouffe

Lorsque nous travaillons avec notre cheval nous devons toujours encourager qu’il se libère de tensions internes en mâchouillant, ronchonnant, renâclant, se secouant, en piétinant le sol ou en se roulant, parfois quelques fois de suite. Il est important pour nous de ralentir, ralentir et encore RALENTIR : attendre que le cheval soit prêt, bien connecté à nous.

Il ne faut pas oublier les concepts de ‘’ sweet spot’’ et confort/effort. Nous ne voulons pas faire travailler le cheval dans une zone où il se sent quelque peu en danger. Graduellement, nous l’amènerons à se détendre dans la zone où il est confiant, puis dans sa zone où il n’est pas très confiant pour finalement aller dans la zone perçue comme dangereuse. Une fois confiant dans cette zone, le cheval est prêt à travailler. Elaine Heney d’Irlande décrit ces zones ainsi :

“Plus notre cheval sera calme et détendu, plus la zone de confort sera grande; il coopérera à nos demandes dans des endroits qui pourraient à prime abord, sembler être inquiétants, tels les exemples cités ci-dessous : la traverse d’un pont au-dessus d’une rivière assez tumultueuse et l’embarquement dans la remorque”.

Plusieurs auteurs ont écrit sur l’importance de la relaxation et du contrôle émotif chez l’humain lorsqu’il est avec son cheval. Tous les entraîneurs s’accordent pour nous dire qu’il n’y a pas de place pour des réactions fortes, des émotions vives chez l’humain lorsqu’on travaille avec un cheval, animal de proie. J’ai été grandement influencée par Mark Rashid et James French de Trust technique.

Plusieurs disciplines, tel le yoga, aident l’humain à atteindre un niveau de contrôle émotif et corporel qui sera bénéfique à leur cheval. Les bons ‘’ entraîneurs’’ sont d’un calme olympien. Ils sont bien ‘’ groundés’’, respirent lentement et sont centrés sur leur cheval et non leur liste de CHOSES À FAIRE. Ils sont dans le MOMENT PRÉSENT! Ainsi ils aident leur cheval à explorer afin de développer leur confiance.

L’exploration : les étapes

Eric St-Arnault, excellent horseman québécois, décrit les étapes d’exploration du cheval :

  1. Il pointe les deux oreilles sur l’objet.
  2. Ses deux yeux font le focus sur l’objet. Les deux yeux c’est important sinon on a un cheval qui regarde le stimulus d’un œil mais recherche si danger de l’autre œil inquiet.
  3. Il baissera la tête vers l’objet.
  4. Il sentira l’objet.
  5. Il explorera l’objet avec ses lèvres.
  6. Parfois il le mordillera, mâchouillera.
  7. Puis il l’explorera avec ses pieds, piochera afin de sentir sur quoi ou dans quoi il mettra les pieds que ce soit un pont, un matelas, de l’eau, etc…

Certes, le coucher est l’expression ultime de la relaxation. Ce n’est toutefois pas un pré-requis pour avoir un cheval confiant et sécuritaire.

Les étapes d’exploration sont par contre fort importantes, le toucher de la main ou sur la nuque afin d’avoir une baisse de la tête sont les éléments ESSENTIELS à montrer à notre cheval afin qu’il se détende rapidement, donc qu’il soit plus sécuritaire pour nous car il a maintenant la capacité de penser.

Dans l’article sur les patrons, je discuterai de patrons à exécuter afin d’améliorer la connexion avec le leader et par le fait même la relaxation.

Je crois que l’élément le plus important dans la monte, côté sécurité, c’est que le cheval soit calme et détendu et non contrôlé par les deux rênes : les rênes sont un outil de communication et NON DE CONTRÔLE.

Si on peut marcher calmement, rênes détendues (ne veut pas dire en guirlande) prêtes à faire notre arrêt à une rêne si nécessaire nous avons beaucoup de points en banque concernant notre sécurité et j’ajouterais aussi le bien-être de notre cheval. Un cheval calme est ainsi prêt à entamer les différents exercices d’entraînement.

Ceci est une vidéo de Denyse avec sa jument Indy qui démontre un travail en rênes détendues suivant une calèche.

“Si votre cheval ne peut rester à l’arrêt, marcher, trotter et galoper en rênes détendues, cela veut dire que vous utiliser les rênes pour contrôler et non communiquer. Ce qui nous amène vers un cheval anxieux ou insensible à vos aides”.

Traduction du texte ci-dessous de Warwick Schiller

A 63 ans, lorsque j’ai acheté Indy en C-B, je n’étais pas des plus braves d’autant plus que nous montions de jeunes chevaux dehors dans cet immense territoire. Elle m’a appris qu’il fallait que je me détende et que je ne tire pas sur les rênes.

La photo ci-dessous d’Indy sans mors, démontre bien ce principe. Les HORSEMEN parlent de mettre une base solide chez leur cheval avant la spécialisation donc la monte rênes DÉTENDUES avant de lui enseigner le contact avec le mors.

Je partage avec vous la vidéo d’une amie, Symphonie Nadeau, avec Electric Star,à l’aube de ses 4 ans: première randonnée fait foi de l’importance de la relaxation. Elle y a même entamé une première séparation. Quelle belle réussite!

Note de Lyne

Symphonie a mis un excellent travail au sol et créé une relation de confiance avant d’aller en extérieur. Ce jeune cheval démontre un caractère en or et Symphonie permet à celui-ci de développer tout son potentiel. Chaque étape d’apprentissage mise en place est bien assimilée avant d’ajouter un degré de difficulté supérieur. C’est la clé du succès.

 

SYNCHRONISME ALLIÉ À LA RELAXATION = MIMÉTISME

Dans le texte sur le synchronisme j’ai parlé de synchronisme au niveau de notre mouvement de pieds, de notre position corporelle de même qu’avec la respiration.

Quand nous avons un cheval bien détendu où il se trouve on peut penser au mimétisme corps à corps. Lors d’une clinique de cowboy extrême Eric St-Arnault m’a demandé si Indy se coucherait. Je me suis éloignée un peu du groupe et de la multitude d’obstacles, surtout qu’il y avait des obstacles motorisés.

J’ai plié les genoux; Indy a plié ses antérieurs, par mimétisme : c’est la première étape du coucher.

Photos: Éric St-Arnault

Cheval confiant vs cheval non confiant

Le tableau ci-bas décrit des caractéristiques et comportements du cheval lorsqu’il est tendu versus lorsqu’il est relax. Il est important de réaliser que notre cheval peut valser entre ces deux scénarios selon les jours, les circonstances, les stimuli rencontrés.

Comme disent mes amies ‘’ on monte le cheval qui se présente à nous aujourd’hui’’. Je les taquine en leur disant ‘’ ton cheval est bipolaire, aujourd’hui c’est le monstre qui s’est pointé’’

Il y a un lien étroit entre l’attitude corporelle du cheval, son maintien et son état émotif. Parfois, des signes très subtils par exemple telles les lèvres tendues, un œil inquiet, nous informent beaucoup.

La liste ci-bas est tirée de textes ainsi que de mes notes de cliniques de Fawn Anderson, Andy Booth, Buck Brannaman, Charlotte Cannon, Devanee Cardinal, Chris Cox, Neil Davies, Farrah Green, Steve Halfpenny, Don Halladay, Elaine Heney, Lantz McLaren, Pat Parelli, Lindsey Partridge, Ron Pyne, Eric St Arnault, Larry Stewart, Andrea Wady, Warwick Schiller, Gretchen Vogel et Sharon Wilsie. Mes textes sont habituellement écrits de mémoire mais pour ce tableau j’ai vérifié mes données avec les auteurs ci-haut mentionnés.

Les oreilles, entre autre, donnent beaucoup d’information sur leur état émotif c’est-à-dire:

  • intéressé sur ce qui se passe, attentif : oreilles par l’avant mais détendues
  • centré sur son cavalier : oreilles vers l’arrière mais détendues
  • inquiet de ce qui se passe : oreilles tendues et pointées vers l’avant
  • contrarié ou inquiet de ce qu’il y a derrière lui : oreilles tendues et pointées vers l’arrière
  • calme et détendu : oreilles plutôt molles
  • fâché et prêt à attaquer : oreilles à plat sur la nuque ce qu’on appelle oreilles ‘’dans le crin’

CHALLENGE DU MOIS

Lorsqu’on joue avec son cheval que ça soit au sol ou en selle et qu’on lui présente de nouveaux objets, penser aux stades d’exploration afin de développer sa curiosité et sa confiance.

Penser au ‘’ toucher de la main’’ lorsque nous sommes au sol afin que le cheval baisse la tête vers notre main, ceci afin de stimuler l’endorphine versus l’adrénaline et de rétablir la connexion avec son humain puisque son focus étant ailleurs qu’avec son leader.

Lorsque nous sommes en selle et que le cheval devient inquiet, tête haute on peut lui laisser le temps de regarder s’il n’est pas dans son habitude de déguerpir à la vitesse de l’éclair puis lui demander de baisser la tête avec un toucher de la nuque. Il est très important d’éduquer notre cheval à céder à la pression au toucher partout sur le corps.

Si ce cheval ne cède pas très bien à la pression, il faudra lui apprendre au sol, en utilisant les phases pour le céder au toucher. On commence par le poil, puis la peau, puis les muscles et enfin l’os et on cède dès la moindre réponse.

Si on demande à notre cheval de se coucher, surtout ne pas utiliser des cordes, ni prendre ses pattes. Il doit se sentir en sécurité, être en confiance avec la personne qui demande, calme et s’il répond bien à la pression, parfois sur la nuque ou tout simplement vous imiter lorsque vous pliez les genoux.

Denyse Rousselet

Denyse Rousselet

Denyse Rousselet, cavalière du Québec depuis 35 ans, a eu l’immense privilège depuis une douzaine d’années de voyager à la rencontre de nombreux horsemen/horsewomen fort reconnus pour leurs compétences en horsemanship tout en étant aussi réputés pour leurs performances exceptionnelles avec leurs chevaux. Plusieurs stages en France, Italie, Costa Rica, USA, Ontario et Colombie Britannique totalisant environ un an, lui ont inculqué des notions, concepts et stratégies pas fréquemment enseignés dans nos milieux équestres. Ce cheminement a amené Denyse à être reconnue par ses conférences et cliniques sur le développement d’un bon cheval de randonnée ainsi que des diverses stratégies afin de développer un cheval confiant, sécuritaire et bon partenaire.

Je m’appelle Lyne Laforme

Entraîneure et coach professionnelle en éducation

Lyne Laforme - Coach éducation cheval

 Depuis 1980, j’aide les cavalières et cavaliers à entraîner leurs chevaux pour établir une relation harmonieuse avec leur cheval et à devenir le centre de son univers.

Je suis aussi l’auteure du “Manuel d’équitation Western – Un plaisir partagé” vendu à plus de 10 000 exemplaires et disponible sur Amazon.

En 2013, j’ai reçu la médaille du Jubilé de la Reine Élisabeth II pour ma contribution significative apportée au développement des programmes d’enseignement et d’entraînement en sport équestre au Canada et en Europe.

Aujourd’hui, je veux transmettre les connaissances que j’ai acquises avec l’expérience et les centaines de cavalières et cavaliers que j’ai pu rencontrer.